La Jaguar XJS 5,3

21. juillet, 2015

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Jaguar XJS 5,3 - 4

La XJ-S est dévoilée en septembre 1975. Passé les premières critiques, les amateurs avertis jugent enfin la Jaguar XJ-S pour ce qu’elle est et non par rapport à sa lignée prestigieuse (Type E). Premier point fort de ce coupé, son châssis. Dans le même esprit que celui des berlines XJ, l’équilibre et le confort y sont privilégiés. Saines de comportement, les XJ-S avouent leurs limites uniquement en raison de leur poids mais sur autoroute, les coupés XJ-S peuvent maintenir des moyennes inavouables en toute sécurité. Le confort et le silence de fonctionnement s’apprécient principalement sur longs trajets. Notons que les XJ-S V12 étaient dotées d’office d’une transmission automatique à 3 rapports… la sportivité des Jaguar Type E semble loin !

 

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La carrière commerciale des XJ-S est un peu laborieuse en raison du changement de philosophie, du prix prohibitif et des soucis de fiabilité qui ont émaillés ses débuts. Pour corser le tout, l’unique motorisation disponible en cette période de crise est le V12 de 5,3 litres. En 1980, le V12 reçoit une nouvelle injection électronique, reprise plus tard sur les « HE », qui lui permet de passer de 285 ch à 292 ch tout en consommant moins.

L’image de la XJ-S n’est pas au mieux et les ventes baissent. Il est même question d’arrêter sa carrière… mais John Egan et Michael May vont tout tenter pour la sauver. Le premier est directeur de Jaguar, et va exiger une meilleure qualité de finition et le second est un ingénieur consultant qui va étudier des chambres de combustion à haute turbulence. La XJ-S « HE » hérite donc d’une nouvelle culasse pour son V12 5,3 litres « High Efficiency ». Ce coupé permet ainsi de tutoyer les 250 km/h en toute décontraction. La présentation est aussi améliorée. Le pari est réussi, puisque la production du coupé Jaguar XJ-S est presque triplée…

 

 

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En 1985, la XJ-SC (une sorte de targa) est désormais au catalogue avec le V12. L’année suivante, Hess & Eisenhardt dévoilent et commercialisent une version totalement convertible deux places. En 1988, Jaguar renoue avec le succès en compétition et gagne notamment les 24 Heures du Mans. Coventry veut profiter de cette image sportive et missionne son partenaire Tom Walkinshaw pour concocter une XJ-S plus musclée. En apparence d’abord avec un kit carrosserie TWR, puis l’année suivante avec un V12 porté à 6 litres et revigoré à 318 ch puis 333 ch.

1991 est une année importante pour les XJ-S. Rebaptisés pour l’occasion XJS, le lifting sera bien plus important qu’il n’y paraît. Si visuellement la poupe et les montants de custode sont redessinés, il faut savoir que sur 490 pièces de tôlerie, 180 sont différentes. De même, la planche de bord est redessinée et la ronce de noyer est mise en avant. L’équipement de série et la qualité font un bond énorme. Les années suivantes, les V12 passent à 6 litres de cylindrée et 308 ch, et se voient dotés d’une transmission automatique à 4 rapports. En 1995, les XJS sont équipés de nouvelles jantes alu et le client peut choisir en option le cuir « Magnolia ».

Avec le temps, le physique de ce coupé fait craquer bon nombre d’entre-nous. Sportif dans les gènes et l’histoire, mais Grand Tourisme dans le cœur. C’est comme une GT d’exception qu’elle doit être comprise.

 

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